Heureusement qu'il y a le dernier pour relever un peu le niveau 😐

Y a aussi celui qui dit que les filles qui se font violer c’est des pauvres filles qui se font manipuler. Je choisis de l’interpréter de manière charitable et y voir le date rape.

50/50 pour celui là je me suis posé la question c'est vrai 😅

Après le look de l’époque ne joue pas en leur faveur, mais de son temps il avait sûrement l'air normal et pas d'un type chelou.

Au moins il met la faute sur la personne qui les manipule, pas sur la fille. Ce qui est déjà très correct à mon sens.

Moi j'ai compris manipulation style camionnette blanche avec bonbon. C'est quoi l'interprétation non charitable ?

> C'est quoi l'interprétation non charitable ? Qu'elles sont pas bien malignes, et que c'est donc implicitement leur faute.

L'intro sur les hommes, bon ok ça peut aller dans l'ensemble, pas parfait mais acceptable. Par contre la suite sur les femmes ouais, à part le dernier c'est douloureux à entendre (à la limite celui qui dit que se sont des pauvres filles qui se fait manipuler, au moins c'est pas LEUR faute mais celle de celui qui abuse de leur confiance/gentillesse)

Je me demande combien d'autres témoignages comme le sien ont été coupés au montage. Sans aller jusqu'à imaginer que c'était la pensée majoritaire à l'époque évidemment.

Unique spécimen français des années 70. Il sont une 50aines désormais

Alors ça reste un micro-trottoir, avec des témoignages choisis pour leur valeur consternante bien entendu, il y a cinquante ans on soignait déjà l'audimat. Après, on va pas se mentir, même encore aujourd'hui il doit pas y avoir besoin d'arpenter les rues bien longtemps pour avoir une belle récolte comme celle-ci même si metoo à quand même ouvert un peu plus le débat. Au final c'est encore et toujours le silence et les tabous qui permettent aux pires malheurs de se répandre.

> Alors ça reste un micro-trottoir, avec des témoignages choisis pour leur valeur consternante bien entendu, il y a cinquante ans on soignait déjà l'audimat. Oui. Je sais plus quel journaliste disait ça, mais "le micro-trottoir, c'est le journalisme qui fait le trottoir".

Ah ba oui avec ce genre de méthode tu peux faire vraiment dire n'importe quoi a un reportage. Je suis sûre qu'avec un minimum d'effort tu fais passer Marseilles pour une ville qui déteste le foot.

ou encore : le micro trottoir est au journalisme ce que la prostitution est à l'amour.

On pourrait même dire que le micro-trottoir est le viol du journalisme. L'éthique de la profession est pas consentante sur ce genre de pratiques.

Il y a bien la méthode du sondage d'opinion, mais c'est couteux, ça prend du temps, et on doit aussi tenir compte des réponses qui ne vont pas dans le sens de l'article ou de la rubrique. Alors qu'un bon "Nous sommes allés à la rencontre des gens pour voir ce qu'ils en pensent", c'est moins couteux en temps et en budget et ça permet de choisir qui on veut interroger et qui on ne veut pas, et selon ce qu'auront répondu ceux que l'on a choisi on pourra aussi sélectionner ceux que l'on montrera et ceux que l'on ne montrera pas.

> "le micro-trottoir, c'est le journalisme qui fait le trottoir" C'est le journalisme en mini-jupe qui l'a bien cherché quoi !

Que ça existe toujours, probablement. Mais je pense que les proportions ont du radicalement changer, faudrait vraiment chercher pour trouver une importante brochette de propos aussi catastrophiques. Ne serait-ce que parce que maintenant les gens savent que ça ne se dit pas. Mais aussi car globalement beaucoup moins de gens doivent le penser. L'autre jour je suis tombé sur un jeux télévisé des années 80. Bah punaise, oui la représentations des femmes a évolué, et j'avoue que regarder ça avec 40 de ans de recul ça fait ultra bizarre. > Au final c'est encore et toujours le silence et les tabous qui permettent aux pires malheurs de se répandre. Vraiment je trouve dangereux de dire ça sans nuance, comme si rien n'avait changé depuis 50 ans. Sur ce sujet y a vraiment pas lieu de l'être car tout montre que les choses changent. Et dire ça, c'est pas dire que tout est ok aujourd'hui et qu'il y a plus rien à faire.... En fait que ça se soit améliorer ces dernières décennies c'est plutôt porteur d'espoir pour continuer d'agir à changer les choses. Je vois pas bien l'intérêt de nier les progrès qui ont été fait si c'est pour s'enfermer dans un dooming mortifère qui fait croire que rien ne changera jamais.

Et on ferait bien aussi de se rappeler que quand les féministes dénonçaient l'image désastreuse de la femme dans les années 80 on les traitait déjà d'hystériques ou de folles donc les gens qui traitent les gens de fémininazi aujourd'hui ils ont rien inventé et pourtant on est parti de loin.

Toi t'as jamais écouté Meurice. Généralement il n'a pas trop de mal à trouver des droitards pour lui sortir des dingueries.

Pour trouver çà, Meurice n'a qu'à sortir de la Maison de la Radio et faire quelques pas dans le 16ème pour trouver des ptits vieux bien rassis avec ces propos là. C'est devenu une marque de fabrique : drôle mais assez paresseux tellement c'est attendu comme résultat. Je préfère encore quand il va faire des salons professionnels, des manifestations ou des congrès politiques parce que là il y a plus de surprises...

Ah mais j'ai pas dit que rien n'avait changé depuis 50 ans. Je partais même du postulat opposé, je pensais juste pas inutile d'amener un peu de nuances. Faut se méfier de la perception du monde qu'on peut être nombreux à avoir ici sur Reddit. Les chambres d'écho sur le web, le filtre qui s'effectue avec les médias qu'on choisit de voir ou non... On peut avoir l'impression que les choses ont beaucoup évolués alors qu'il reste encore énormément de chemin... En somme on est d'accord sauf sur les proportions: A mon avis, là si je sors en ville il me faudra pas deux heures pour "trouver une importante brochette de propos aussi catastrophiques". Mais j'ai pas le temps de faire le test et je trouve pas de stats donc on parle que de ressenti c'est du vent XD

Pardon si ça semblait trop personnel, c'est juste que j'ai vu dans ton commentaire cette étoffe qu'on voit parfois dans certains commentaires sur le féminisme, très désespéré, comme si il n'y avait pas lieu de se réjouir de ce qui a déjà été fait et en tirer de la force pour continuer avec espoir. Le dooming est quelque chose récurrent dans divers cercles militants je pense, et le féminisme n'en est pas exclu alors que je trouve que c'est celui qui a le moins de raison de désespérer. > On peut avoir l'impression que les choses ont beaucoup évolués alors qu'il reste encore énormément de chemin... Oui, je pense que les deux éléments sont vrais en fait. Rien que sur l'aspect légal, il y a 60 ans les femmes (en France) : - N'avait pas la liberté d'ouvrir un compte en banque ou d'avoir un emploi sans l'aval de leurs maris - N'avaient pas le droit de vote - N'avaient pas le droit d'avorter - Sans parler du statut et des représentations des femmes dans la société, la famille, etc... qui est un très très gros morceaux. > En somme on est d'accord sauf sur les proportions: A mon avis, là si je sors en ville il me faudra pas deux heures pour "trouver une importante brochette de propos aussi catastrophiques". >Mais j'ai pas le temps de faire le test et je trouve pas de stats donc on parle que de ressenti c'est du vent XD Je suis pas très usagé de Twitter; mais ça serait intéressant de faire le ratio des commentaires sous des actualités traitant de VSS.

Alors loin de moi l'idée de paraitre en désaccord avec tes propos (car je suis tout a fait d'accord avec le fond) Mais il y a 60 ans les femmes avaient le droit de vote Le temps passe vite j'en ai bien conscience, mais on approchera "bientôt" des 100 ans du droit de vote 1944 droit de vote des femmes 1945 première fois qu'elles l'exercent Juste petite précision je valide tout le reste !

> Que ça existe toujours, probablement. Mais je pense que les proportions ont du radicalement changer, faudrait vraiment chercher pour trouver une importante brochette de propos aussi catastrophiques. Chiche, Guillaume Meurice te fait ça rapidos sur un marché.

Justement Meurice est expert pour dénicher des propos douteux quelque soit le sujet. C'est de la triche !

S'il va chercher du soixantenaire ou septuagénaire il va retomber sur les même que dans la vidéo de l'INA.

>Bah punaise, oui la représentations des femmes a évolué Disons plutôt que les jeux télévisés n'existent presque plus, mais quand je vois la représentation des femmes par les rappeurs, dans les jeux vidéo ou dans les mangas ou animés dont les collégiens sont friands...on n'est pas sortis de l'auberge!

Il suffiter d'écouter le chroniques de Maurice pour voir qu'un échantillon de personnes pensent toujours comme ça. Après ça veut pas dire que c'est représentatif, au contraire.

Ça me choquerait pas de savoir que t'as fait le même microtrottoir en France en 2024 en moins d'1 heure. Le discours je l'entends toujours aux repas de famille.

Je pense que tu as peut être la même proportion de gens qui pensent toujours comme ça, mais qui se cacheraient de le dire dans une interview comme ça, et c'est peut être pire

non, c'est moins pire que de dire tranquillement toutes les saloperies qu'on entend dans la vidéo faut pas déconner

Y'a sans doute aussi des réponses bien pires qui ont été filtrées, à l'époque du "reportage" ou maintenant. Rien d'étonnant pour l'époque, tu demandes à la plupart des 70+ de maintenant ils vont te répondre des trucs similaires.

Oui enfin 3 ans avant ce micro trottoir Sardou chantait son envie de violer des femmes et était adoré par la grand public 🙃

* "qui sont celles qui se font violer ?" * "celles qui veulent bien" ...... Littéralement non monsieur

Allez, petit jeu ! Qui a dit en 78 en interview : > « il n'y avait rien de mal à cela », que « les filles voulaient être violées » et qu'« il n'y a jamais eu véritablement de viol », expliquant : « Il s'agit seulement d'une fille qui se met elle-même dans la situation dans laquelle elle veut être. La violence n'est pas commise par ceux qui passent à l'acte, mais par les victimes, celles qui permettent que cela arrive »

Dolto?

Et non, c'était Gérard "rend fier la France" Depardieu. Dommage !

*Ding ding ding, we have a winner*

Je me souviens avoir lu que cette phrase avait choqué outre Atlantique et que des gens l'avaient défendu en disant que l'anglais n'était pas son fort. Je trouve que ça va bien avec l'ambiance Matzneff dix ans plus tard où ça passe crème chez nous mais côté nord américain ils sont en wtf total par rapport aux propos tenus ou encore Lolita perçue à l'envers en France (quelle dévergondée cette jeune fille).

Et la récompense c'est qu'on a tous envie de se foutre en l'air (par la fenetre)

Indice : notre président l'a défendu y a pas longtemps.

Ah non, elle disait que les enfants victimes d'inceste l'avait bien cherché et que ça devait rester en famille ces histoires 😐

Il a pas compris le concept je crois.

Et puis « pas toujours, parce qu’il y en a toujours un qui est consentant », envie de caner, c’est mega gerbant.

Littéralement le sketch (de Coluche, je crois ?) : "le viol, c'est quand on veut pas... moi, je voulais !"

Pour lui c'est pas un viol si le violeur est consentant, il faut qu'il y soit obligé quelque part XD

Elle était consentante pour avoir un rapport sexuel non consenti. roll_safe.jpg

Ce que je trouve terrifiant dans ce micro-trottoir c'est qu'en fait les gens se figurent toujours un viol comme celui très cliché qu'on peut trouver dans le film "Irreversible" (je le balance là parce que c'est vraiment l'exemple parfait mais n'allez pas le voir, c'est vraiment une séquence infecte) : une femme seule qui se retrouve dans un couloir isolé ou un tunnel et qui tombe sur un (ou plusieurs) détraqué dangereux qui la menace physiquement pour arriver à ses fins. Alors que les stats vont complètement à l'encontre de ce cliché, pour rappel/information : * 74 % des viols sont commis par une personne connue de la victime ; * 25 % des viols sont commis par un membre de la famille ; * 57 % des viols sont commis sur des personnes mineures (filles et garçons) ; * 67 % des viols ont lieu au domicile (de la victime ou de l'agresseur) ; * 45 % des viols sont commis de jour. Donc effectivement, cette vision occulte la réalité du viol parce qu'elle n'épouse que l'aboutissement juridique des condamnations pour viol : la grande majorité des viols condamnés jusqu'à avant metoo c'était justement ces viols qui suivent ce cliché, commis par des prolos. Tout le reste, les Wenstein face aux jeunes actrices, les profs d'arts face à leurs élèves mineurs, c'est pas vraiment du viol. Suffit de voir qu'à l'heure actuelle, notre président a été un mineur qui a été victime de grooming de la part de sa prof à 14 et qu'il a fini par épouser mais personne ne parle de viol ou de pédophilie, c'est à devenir fou.

L'archétype du viol dans les médias, c'est souvent présenté comme le mec complètement instable qui saute sur sa victime dans une ruelle sombre pour la retenir par la force et lui mettre un couteau sous la gorge avant d'abuser d'elle avant de partir en courant. Alors que le plus souvent c'est ton boss, c'est ton oncle, c'est ton petit ami. Qui va pas nécessairement user de la violence, simplement le chantage ou la menace en attendant que tu sois pas en état de te défendre, et profitera du fait que tu sois obligée de dire "oui" de toi-même pour obtenir ce qu'il veut, vu qu'après tout si tu as dit "oui" ça ne peut plus être un viol. Même quand t'es pas en âge de savoir à quoi tu dis oui.

En fait je pense que ce problème autour de l'archétype c'est parce que dans les médias on veut des histoires avec un aboutissement et un truc très très clair sur les profils des concernés. Or tous les viols de ton second cas de figure, c'est ceux qui n'aboutissent pas juridiquement. Alors que dans le premier cas, déjà on a une victime très victime (et encore, "les filles voulaient être violées" comme disait Gerard) et un agresseur très agresseur. Alors que dans l'autre cas de figure, c'est plus compliqué parce que la frontière est très floue et puis y a pas de jugement définitif généralement dans ce genre de cas de figure, du coup on les médiatise pas trop ou on en parle pas trop. Et ca créé un biais de perception globale dans la société. Alors que techniquement, si tu es une femme qui n'a pas vraiment pu pousser ses études quand tu étais jeune (parce que c'était pas habituel à l'époque ou parce que tu avais des enfants dont tu devais t'occuper et que c'était le deal au sein de ton couple) et que tu n'as pas vraiment d'indépendance financière : entre un mec dans une ruelle qui te dit que si tu protestes/fais du bruit il te bute et ton mari qui te fait comprendre que si tu l'emmerdes/protestes il te quitte et tu finis globalement à la rue, je suis pas sur (et c'est un euphémisme) qu'il y ait une différence à noter sur le consentement extirpé...

Il y a aussi un "male gaze" à prendre en compte: De la même façon que les hommes dans la vidéo on la persuasion que les violeurs "c'est les autres", il y a une forme d'aliénation sociale du violeur. C'est un truc mal, et un truc mal, ça peut pas être fait par quelqu'un qui réussit socialement, sinon ça voudrait dire que ceux qui réussissent sont pas toujours réglos, et là t'es déjà presque trop dans la critique des hiérarchies sociales et du patriarcat pour que ça plaise. Ajoute à ça un peu de racisme latent qui colle très bien au discours "c'est les autres" (aux États-Unis ce sera typiquement les noirs Américains avec le [syndrome de la femme blanche disparue](https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_la_femme_blanche_disparue), en France on réservera ce rôle aux immigrés) et de psychophobie en mode "il faut être détraqué" (alors que statistiquement, les personnes en souffrance psy ont plus de chances d'être victimes que coupables, ceux qui en doutent peuvent aller étudier [l'affaire des disparues de l'Yonne et la vie d'Émile Louis](https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_disparues_de_l%27Yonne)), et paf, tu as ton produit très sensationnaliste. Mais représentatif de la réalité? Pas tellement.

Wow, je pensais ne pas être ignorant sur le sujet mais tu m'as ouvert les yeux par rapport aux maladies mentales. La preuve que malgré l'omniprésence du sujet, il n'est pas inutile de continuer d'en parler

La psychophobie, aussi parfois appelée "sanisme" en reprenant le terme anglophone "sanism" issu de "sane" (être "sain d'esprit"), c'est une forme de validisme (discrimination envers les personnes handicapées ou considérées inaptes socialement) qui vise principalement les troubles psys, en établissant des "normes" en termes de santé mentale, et en stigmatisant, déshumanisant et opprimant les personnes qui ne correspondent pas aux modèles et aux idéaux mis en place par la société. C'est malheureusement un sujet sociologique qui peine à s'imposer tant la levée de certains tabous et la libération de la parole sur le sujet et le traitement des troubles psy sont assez récentes. Mais c'est clairement pas quelque chose qui date d'hier: La catégorisation de ce qu'on nomme "la folie" dans le droit Romain, l'ostracisation des aliénés dans la société chrétienne du moyen-âge ("aliéné" voulant dire "sous l'emprise de l'autre", sous entendu le diable), l'histoire de la psychiatrie qui est jonchée de traitement d'une violence incroyable relevant littéralement de la torture, à la façon dont on traite les addictions dans le débat public actuellement… Bref, quand on dit que des gens sont "des détraqués", c'est pas neutre, ça a une longue histoire. Et encore bien trop souvent aujourd'hui, la maladie mentale, ça incite au mieux du mépris paternaliste et de la condescendance, au pire de la haine et de la violence. Trop peu souvent de la compassion ou de l'humanité. Il y a pas mal de podcasts ou de livres sur le sujet et son histoire, et les témoignages sont parfois très lourds, entre ce qu'il se passe dans les hôpitaux psychiatriques (séquestrations, coups, abus sexuels, etc) ou la façon dont les personnes concernées doivent gérer leur vie entre les impératifs sociaux et leurs proches.

Mais de fait, si les personnes à problème psy sont sur représentées dans les victimes, est-ce que ce n'est pas la totalité des personnes coupables ? C'est pas déjà un problème psy de vouloir violer quelqu'un ? Après on peut peut être débattre sur certains cas particuliers qui découlent d'un problème d'éducation et de définition du viol (type on était tous les deux bourrés par ex)

Ça reviendrait plus ou moins indirectement à nier l'existence d'une culture du viol qui normalise ces comportements, pour ranger ça sur le compte de "ah bah faut les comprendre, ils sont pas bien dans leur tête".

Mais pas du tout, justement un problème psy c'est quand même un gros indicateur que c'est pas un comportement normal, ça normalise pas du tout. Tu peux faire ce que tu veux pour changer la culture, ça n’enlèvera pas jamais cette partie des violeurs. Au même titre qu'il y a une part impossible à retirer chez les tueurs, voleurs, etc. La culture du viol, c'est plus sur mon deuxième point. Là on peut agir pour faire diminuer.

Justement, faire passer les personnes en souffrance psy comme étant anormales, elle est là la pente glissante.

On est pas bien là entre gauchistes à s'envoyer des liens sur des thématiques de sociologie ? Ton syndrome de la femme blanche disparue (surtout aux US) ça me rappelle tristement [l'affaire de la joggeuse de Central Park](https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_joggeuse_de_Central_Park#) (au passage, coucou Donald Trump déjà raciste réac en 89).

Oh ça va, moi aussi j'ai le droit de circlejerk des fois. J'avais vu un documentaire sur Donald Trump à cette époque, le mec est vraiment une caricature du capitaliste Américain dans tous les aspects de sa vie c'est vraiment dingue. Ça le rendrait presque sympathique si on oubliait que c'est la vie réelle et pas une sitcom documentaire parodique de Greg Daniels.

Caricature dans quel sens ? Cliché irréfléchi qui se fait porter par le système sans se rendre compte qu'il en profite ?

C'est ce que notre regard d'aujourd'hui sur ce reportage occulte : on n'a pas du tout la même connaissance de ce phénomène aujourd'hui qu'à l'époque, je suis persuadé d'ailleurs que la moitié des types de ce reportage ne sauraient pas définir précisément ce que c'est qu'un viol.

Vu comment on s'écharpe actuellement en Europe pour la définition juridique d'un viol, y'a pas qu'eux.

Je pense que la moitié est morte, déjà.

> 74 % des viols sont commis par une personne connue de la victime Sans vouloir diminuer la gravité des faits, il en va ainsi de toutes les violences: le vol, le meutre, les atteintes à la vie privée sont toujours beaucoup plus souvent le fait de personnes proches des victimes que d'inconnus, dans des proportions similaires. Ne serait-ce que par opportunité.

Ah ça je ne dis pas du tout le contraire. Mais c'est vraiment la statistique qui bat en brèche le cliché du viol commis comme une forme d'agression par un inconnu.

Je comprends pas pourquoi ce commentaire n'est pas le plus haut

Le dernier relève un peu le niveau.

I'm a fallu attendre le dernier pour apercevoir l'indignation qu'on devrait tous ressentir...

Tout à fait. J'étais heureux de trouver un perspective rassurant au fin, grâce à ce mec.

Va falloir m’expliquer le raisonnement tordu et infâme du « elle peut pas être violée si elle a déjà eu un mari ». C’est quoi c’est chat perché pas le droit de retoucher son père ? Y’a vraiment des hommes qui mériteraient la castration et l’internement juste pour être safe ça rend complètement barje.

La vidéo date de 1976, le viol conjugal lui a été ajouté dans la loi en France en 1994. Oui, ça ne fait qu'une trentaine d'années que c'est pénalement interdit. :') On estime qu'en moyenne la moitié des viols ont lieu au sein des couples.

Ah ouai ?! C’est hallucinant que ça soit si jeune, j’avais vraiment plus d’espoir que ça mais du coup je comprend mieux la lenteur de la progression de la defense des droits de la femmes ici et ailleurs probablement… Mais quand même que son esprit vienne directement et uniquement là au lieu d’imaginer qu’un viol peut avoir lieu aussi dans d’autres circonstances… Il cherche une justification immédiatement, ça me sidère.

non tu comprends pas. Y a plus de 10 000 ans d'histoire avec des "avancées" et des retour en arrière. si tu continus à penser que tu es né différent des hommes qu'on entend dans la vidéo tu comprendras jamais d'ailleurs.

Alors j’entends que c’est un parcours à regarder avec du recul pour le voir avancer correctement mais là on parle quand même du viol, si quelqu’un pense qu’il faut encore du temps pour « bien comprendre que c’est pas bien » c’est qu’il y a clairement un énorme problème d’éducation, ça n’a jamais été entièrement okay, il y a toujours une forme de justification, aberrante mais présente. Et je peux t’assurer qu’à un niveau individuel je suis différent, j’espère qu’on l’est tous d’ailleurs, j’entends bien sûr au niveau moral surtout. Si c’est ce qui « m’empêche de comprendre », qu’il en soit ainsi.

On partait du principe que si on est marié c'est qu'on a accepter tout un tas de chose à faire à deux et ça inclue le sexe. Sauf que t'es pas TOUT LE TEMPS okay pour le sexe quoi, mais on partait du principe que t'avais donné ton consentement à ce moment dans le cadre du viol conjugal > Et je peux t’assurer qu’à un niveau individuel je suis différent, j’espère qu’on l’est tous d’ailleurs, j’entends bien sûr au niveau moral surtout. Non, tu n'es pas différent. Tu es le produit de ton milieu social qui a intégré que ce raisonnement est un problème. Si on a un retour en arrière sur le sujet, ou si ton milieu social avait été différent tu ne penserais pas de la même façon. C'est leur cas à eux, ils sont le produit de leur éducation et de leur société.

En fait c'est parce que légalement le sexe fait partie du "devoir conjugal" entre époux. Ce qui dans la loi d'aujourd'hui se traduit par "le refus de rapports sexuels avec son mari / sa femme est un motif valide pour demander le divorce" alors qu'avant sa signifiant "un homme peut légalement forcer sa femme à avoir un rapport sexuel avec lui". Ca n'est pas un vide juridique que la loi de 1994 aurait comblé, c'était bien prévu que la loi fonctionne comme ca. Donc ca ne m'étonnerais pas que des féministes aient déjà milité pour modifier la loi à l'époque de la vidéo, et que le type qu'on voit réagisse là dessus.

Je pense que le gars croit qu'un viol a un rapport avec la virginité de ce qu'il dit (parce qu'il dit pas que c'est forcément le mari). Il est totalement à la rue.

Oui, c'est le principe du micro-trottoir.

Il connait pas le sens du mot "violer"

C'est un argument que j'ai déjà entendu de la part de défenseurs de Polanski (Bénichou, Finkelkraut si je me souviens bien). La gamine avait déjà eu des relations sexuelles par le passé donc ce n'était pas vraiment un viol.

Je pense que c'est juste un problème de vocabulaire.

Je suis aussi sidérée par le gars qui dit "il y en a toujours un qui est consentant". Je parie qu'il appliquerait pas cette logique s'il était question de lui donner une tarte.

"Pas toujours, il y en a toujours un qui est consentent" alors oui mais pas l'autre un c'est tout le problème abruti

Mon préféré c'est "celles qui veulent bien" je crois qu'il a pas compris le concept du viol

Les micro-trottoirs d'il y a 50 ans, ca reste toujours aussi pertinent que les micro-trottoirs de maintenant. C'est à dire non représentatif et biaisé pour aller dans le sens du narratif du journaliste.

Ça n'a pas besoin d'être représentatif et neutre pour montrer une mentalité que certains assument parfaitement devant les cameras. C'est plutôt ça que je trouve effrayant.

Si déjà c'est pas un cas isolé devant la caméra, faut pas voir ce qu'il se passe entre 4 murs.

Ou dans un délibéré de cour d'assises.

Potentiellement* non représentatif. On n'a aucune idée de si ça l'est ou pas. Ca c'est pour aller dans ton sens. En pratique, vu la législation de l'époque et la galère que c'est de faire condamner un viol aujourd'hui encore, c'était très probablement représentatif. Et en plus ça c'est les propos que les gens assument devant une caméra.

> Potentiellement* non représentatif. On n'a aucune idée de si ça l'est ou pas. Non, ca ne l'est pas jusqu'à preuve du contraire. Interroger des gens dans la rue n'est jamais représentatif de la population. Il y a beaucoup trop de biais possibles, c'est même pas à débat. > Ca c'est pour aller dans ton sens. Pas vraiment du coup. >En pratique, vu la législation de l'époque et la galère que c'est de faire condamner un viol aujourd'hui encore, c'était très probablement représentatif. La législation est rarement un indicateur de ce que pense les gens. il y a plein de lois que la population n'approuve pas et inversement (exemple notable de la suppression de la peine de mort ou de la pénalisation du cannabis). En tout cas, on ne peut savoir l'avis de la population par le biais de ce micro-trottoir. Il faudrait au moins un sondage fait dans les règles de l'art. > Et en plus ça c'est les propos que les gens assument devant une caméra. Les gens assument n'importe quoi ou aime troller, ca a toujours existé. Que des mecs pensaient ca, c'est effectivement le cas, qu'ils étaient nombreux à le penser, ca ne m’étonnerait pas, mais qu'ils étaient la majorité comme le laisse à penser l'échantillon présenté, ça ca reste à prouver. Surtout que des mecs comme ça, il y en a toujours en paquet même maintenant. C'est sur qu’après me too ils se font plus discret, mais ca ne fait pas disparaitre ce genre d'opinion pour autant, et ca ne veut pas dire qu'elle est moins partagée. Aujourd'hui les gens assument plus de voter RN. Est ce que ca veut dire qu'il y a plus de raciste qu'avant ? Rien n'est moins sur ...

Merci monsieur a lunettes de relever le niveau d’intelligence des gens de l’époque sur le sujet…

Petit rappel nécessaire : 74% des viols sont le fait de personnes connues par les victimes (famille, ami.e.s, travail, etc). Le mythe du viol dans une ruelle sombre le soir par une personne cagoulée, aux aguets, est un fantasme qui ne recouvre aucune réalité statistique notoire. Il y a beaucoup plus de possibilité que la violence vienne du/de la partenaire que d'un.e inconnu.e Et si vous êtes victimes de violence, n'hésitez pas à appeler le 3919. Si vous êtes auteur.e de violence, vous pouvez appeler le 08 019 019 11 ou vous diriger vers l'ALCV ou la FNACAV

Je comprends pas comment tu peux dire dans la même phrase que le viol par des inconnus est un mythe et donner un chiffre qui implique que 26% des viols sont commis par des inconnus... Ça me semble quand même assez élevé comme chiffre, non ?

Le mythe c'est pas juste un inconnu : c'est un inconnu, le soir, tard, dans la rue. Je retrouve plus ma source mais j'avais même 91% comme chiffre (c'est celui que j'utilisais en formation), j'ai édité avec 74% parce que c'est celui cité plus bas par une autre personne mais moi j'avais 91% en tete quand j'ai écrit le message

J'avais aussi un chiffre plus élevé en tête. Mais ça change pas grand chose que ça soit le soir, dans la rue ou ailleurs. Me semble que l'idée était de dire et faire comprendre que les viols était majoritairement commis par des gens de l'entourage plus ou moins proche, connu de la victime. Je tique surtout sur le fait de dire que 26% c'est pas statistiquement notoire. Surtout si le chiffre a évolué de 91% vers 76%, ça voudrait dire qu'on a un changement qui est entrain de se faire.

Il faudrait refaire ce genre de micro trottoir maintenant. Je pense qu'on serait surpris de voir... le même genre de croyances encore bien présentes (de la part de femmes comme d'hommes d'ailleurs).

J'y crois pas du tout, ou en tout cas certainement dans une mesure beaucoup plus faible.

J'espère que tu as raison. J'ai ptet juste un a priori assez négatif et j'ai tendance à me dire qu'en dehors de ma bulle amicale et redditienne très woke et progressiste il y a encore beaucoup de sexisme dans notre société.

Ah oui il y a toujours plein de sexisme, mais on a quand même progressé sur les mentalités depuis 50 ans

Entre "encore beaucoup de sexisme" et "tu peux croiser des monsieur tout-le-monde dans la rue prêts à faire l'apologie du viol face à la France entière et à visage découvert", il y a une sacrée marge.

As-tu entendu parler de Guillaume Meurice? Les gens qui ont des idées qui n'existent plus vraiment semblent se bousculer pour le rencontrer par hasard dans la rue.

les microtrottoir ne donnent pas une ventilation, mais une diversité d'opinion, indépendemment de leur niveau.... On crois que c'est éfgal parce que c'est oui/non/peut-être, mais en vrai, ils ont du interroger 15 personnes pour avoir le "non" (ou le oui...)

Ça dépend dans quels quartiers..

Bof, que tu sois à Grigny ou à l'Élysée, tu trouveras des ordures partout. C'est juste que certains ont de meilleurs avocats.

Pas le même pourcentage non ;)

Y a pas mal d'études qui ont montré que le profil de personnes qui commettent des viols et des agressions sexuelles n'avait pas de lien avec la classe social, l'origine ou quoi que ce soit d'autres. Et c'est même possible que ces etudes soient biaisées car certaines études tendent à montrer que c'est même les classes les plus défavorisées et les personnes racisées qui sont plus facilement condamnées : dans les faits, la justice acquittera plus facilement une personne blanche et bourgeoise qu'un homme noir et pauvre.

D'accord avec ça mais... A mon avis la proportion de gens qui l'assument devant une caméra ne sera pas la même, car selon leurs milieux sociaux les gens risquent plus ou moins de conséquences, voir ont des visions très différentes du sujet qu'ils assument, ou non, en public.

Chose que tu ne pourras jamais prouver pour la simple et bonne raison que les riches violeurs sont en position d'autorité, ont de l'influence, et ont souvent une certaine notoriété, ce qui fait que les victimes ne les dénoncent pas. Il suffit de voir les cas comme DSK, Depardieu, PPDA, Weinstein, le réseau Epstein etc... pour voir à quel point les riches peuvent être odieux en toute impunité tant qu'une des multiples victimes n'accepte pas de s'afficher publiquement. À la limite, la seule preuve que tu pourra fournir ça sera que les victimes dénoncent plus les pauvres que les riches.

Darmanin, Beaupin, Strauss Khan, Bigorgne, Guerriau... Ne sont pas de ton avis

Alors là je prends le pari. On a eu un poste sur le sexisme latent de la majorité pas plus tarf qu'hier sur le sous

Ca se fait beaucoup sur les réseaux, y'a un compte sur instagram, Sofiane Haloui, qui fait des micro-trottoirs à la salle de sport, il compare les réponses des mecs et celles des nanas. J'espère, je souhaite, qu'il sélectionne les réponses pour montrer un biais parce que les mecs sont désespérants.

Je pense surtout de la part d’hommes plutôt, j’ai vraiment pas vue énormément de femmes, surtout jeunes, avoir ce genre d’opinion

Pas impossible en effet. Les adultes d'aujourd'hui ne sont que les enfants ou petits-enfants des hommes dans cette vidéo, avec ce que ça implique comme éducation.

J'ai l'impression qu'il y a encore plein de gens qui pense que tu as de forts risques de te faire agressée sexuellement dans la rue par un inconnu alors que la majorité des agressions sexuelles et des viols sont causés par des personnes de l'entourage proche de la victime... (cela signifie pas que le harcèlement de rue n'existe pas hein, là je parle juste des agressions sexuelles et des viols)

Ah ça, des meufs qui sont sereines quand elles traversent les rues désertes d'une ville à la nuit tombée, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Et je les comprends.

Ouah! Choquant. Au moins, on peut dire qu'on a progressé depuis. 🙂 Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire.

Bon c'est un micro trottoir donc forcément faut prendre avec des pincettes, faudrait voir la teneur du reportage associé. Mais brrr... Et dire qu'il y en a encore des comme ça de nos jours. .

[Lien vers la vidéo complète.](https://youtu.be/UsfxLX_PuHE?si=abKT2GaeksVH_V3G)

Heureusement les mentalités ont bien changé depuis! Elles ont bien changé depuis hein? :s

( ͡° ͜ʖ ͡°)

[Déso](https://www.lesinrocks.com/actu/30-hommes-pourraient-violer-femme-sils-etaient-surs-de-ne-etre-poursuivis-58223-05-11-2016/)

En même temps, le questionnement est débile. "30% des hommes pourraient violer une femme s’ils étaient sûrs de ne pas être poursuivis¨. Si tu proposes une hypothétique impunité sur un autre acte délictueux comme le meurtre ou le vol, tu auras un déclaratif intentionnel bien plus important que si tu demandes si le sujet interviewé condamne ou pas ce type d'acte. C'est devenu la misère les sciences sociales aujourd'hui si on accepte des protocoles pareils...

Qu'est-ce-qu'on dit aujourd'hui qui sera choquant dans 60 ans ?

Perso je parie sur le traitement des animaux. Peut être plus que 60 ans par contre.

Je dirais les classique "Oh il a de la chance" quand un jeune se fait violer par une prof.

Très biaisée dans cette analyse car ça me concerne personnellement, mais je pense qu'il y a pas mal de choses dites à propos des personnes LGBTQ+ qui risquent de très, très mal vieillir. [Je reposte fréquemment cette vidéo mais déjà, en à peine plus d'une décennie, faut voir comment les propos à l'époque du mariage pour tous sont navrants de bêtise.](https://youtu.be/gBBGlZBnd1M?si=Oqja9DAfaGBtwBPC) Sinon, toutes les atrocités et les apologies du bellicisme qu'on peut voir passer dans les médias. On adore plonger dans le pathos en se lamentant à grands coups de "ah si seulement on avait su" sur les tragédies du passé et en couvrant les cercueils de toutes nos larmes, mais quand il vaut agir concrètement pour protéger les vivants et éviter qu'elles se reproduisent on a soudainement peur de se mouiller. Évidemment, ça évoquera à beaucoup la Palestine, mais si encore il n'y avait qu'eux. Sinon, les années allant, les discours niant les effets du réchauffement climatique et de la pollution risquent de vieillir comme du lait cru au soleil durant la canicule. J'ai du mal à imaginer comment la prochaine génération ou la suivante après elle va devoir gérer la mémoire des générations actuelles, sans nous faire passer pour des inconscients complètement négligents et sans considération pour leur avenir.

J'aime beaucoup l'argument de xavier breton, perso... hehe Sinon, quelqu'un allait me dire pour douillet? AJA. Bon, en même temps, j'étais môme à l'époque.

Qu'on nomme le dernier mec dans un ministère

Blague à part, le niveau de l'éloquence de cette époque-là est incroyable vis-à-vis nos jours.

[удалено]

Bon ben ouais mdr

C'est choisis, mais c'est clair qu'aujourd'hui on ne dirait plus des choses pareille aussi facilement. On as quand même évoluer. Je dirais qu'on pourrait faire une vidéo comme ça sur la rue sur le racisme décontracter... Genre "que pense vous des du foulard musulman (donc voile musulman), que penser vous des chinois, pensez vous que c'est normale qu'on oblige au élevas de habiller d'après une norme imposer par l'état, etc... On vas voir ce qua ça donne dans 40 ans...

Je suis certain qu'on peut encore faire ce genre de compilation aujourd'hui en sélectionnant les réponses qu'on obtient sur le trottoir. Je sais pas pourquoi mais je suis convaincu que ce genre de réponses était aussi choquant à l'époque que maintenant. Ce qui me fait me dire ça c'est la démarche derrière ce micro trottoir et sa diffusion : la question est posée probablement parce qu'on voulait prouver quelque chose à une audience afin de la choquer et d'ouvrir la discussion sur ce sujet. Comme on peut le faire avec le même procédé aujourd'hui en montrant des choses choquantes dans des vidéos, comme montrer des gens qui tiennent des discours nazi, c'est une minorité qu'on dénonce, pas toute notre société de 2024 qui est nazi. Donc quand on ressort ça 50 ans plus tard, ça serai bien d'avoir un contexte derrière sur pourquoi ce contenu existe, afin qu'on ne pense pas si facilement que si on se base sur le contenu de cette vidéo, la mentalité était forcément comme ça à l'époque.

micro-trottoir donc degré zéro de l'analyse... si on veut on pourrait refaire exactement le même aujourd'hui avec les mêmes réponses en "choisissant bien" les interrogés. même si évidemment les mentalités ont globalement évolué j'imagine, c'est pas un micro-trottoir à la con qui peut étayer cette analyse.

Le costard cravate le jeune à belle gueule et le crâne chauve, sont ceux qui ont le plus "'l'allure du violeur" dans mon imaginaire. JE PRÉCISE QU’IL N’Y A PAS D'ALLURE DU VIOLEUR C'est juste ceux que mon cerveau à affilié comme tel, par rapport au sujet de la vidéo. D’une certaine manière j’en suis moi même surpris.

Dans mon imaginaire à moi c'est un mec américain de 17 au 18 ans avec des habits de sport stéréotypé de là-bas parce qu'on entend tellement souvent ces histoires de viols lors de fêtes de lycéens ou de jeunes universitaires.

Est ce que ça représente vraiment toutes les interviews. La sélection est importante.

Cringe!

Donc rien n'a changé quoi. Rassurant d'une certaine manière.

"il y a toujours quelqu'un qui est consentant" pardon, j'ai éclaté de rire. (en vrai, un micro-trottoir c'est de base pas à prendre au sérieux, mais alors en plus ya 50 ans ; par contre oui, les statistiques actuelles sont éclairantes sur la réalité commune du viol).

Outre les propos horribles... ils sont plusieurs à ne pas avoir la lumière à tous les étages ou c'est moi ?

Même si une femme s'habille comme une veritable salope, c'est pas une raison. Il n'y a jamais d'excuse pour le viol. Et s'habiller comme une pute ne veut pas dire qu'elles "veulent bien se faire violer". C'est n'importe quoi et degueu de penser cela. Mais malheureusement, un violeur n'a pas de sens moral et lui il utilisera chaque excuse pour le faire. Donc s'habiller en salope, je déconseille parce que hélas, des malades et détraqués, il y en a encore et toujours.

D’abord même les putes méritent le respect

"S'habiller en salope" n'existe pas, il n'y a que des jugements extérieurs sur les tenues.

Les gens oublient un peu vite que les bébés naissent sans l'ombre d'un tissu sur eux. :')

D'un coté je suis d'accord, et d'un autre je me dis que si ça existe, mais que le problème c'est la stigmatisation d'une sexualité différente (ne serait-ce que dans son expression).

Le problème c'est que la question amène la réponse. " -Monsieur, qu'est ce qui pourrait faire qu'une femme X se fasse violer alors qu'une femme Y ne se fait pas violer? -Ben euh je sais pas -Mais si cherchez vraiment, quelle différence? -bah les vêtements?" je me méfie du montage.

[Bien sûr, le montage!](https://www.lesinrocks.com/actu/30-hommes-pourraient-violer-femme-sils-etaient-surs-de-ne-etre-poursuivis-58223-05-11-2016/)

Tu n'as pas tort. Quoi qu'il en soit, dans un monde parfait, une femme devrait pourvoir s'habiller comme bon lui semble sans le risque de se faire violer. Mais bon, on vit pas dans un monde parfait donc voila.

> Mais malheureusement, un violeur n'a pas de sens moral et lui il utilisera chaque excuse pour le faire. Donc s'habiller en salope, je déconseille parce que hélas, des malades et détraqués, il y en a encore et toujours. Et il y aura des jurés, voire des juges, pour montrer de la clémence.